lundi 23 mai 2011

Les antiémétiques
Tableau des antiémétiques

Prokinétiques
Antagonistes des récepteurs 5-HT3 de la sérotonine
Neuroleptiques à visée antiémétique



Les antiémétiques
Les prokinétiques
Dénomination Commune Internationale : les génériquesProduits disponibles
Métoclopramide
PrimpéranProkinyl LP
Dompéridone
Motilium
Métopimazine
Vogalène
Alizapride
Plitican
Les antagonistes des récepteurs 5-HT3 de la sérotonine
Dénomination Commune Internationale : les génériquesProduits disponibles
Ondansétron
Zophren
Granisétron
Kytril
Les neuroleptiques à visée antiémétiques
Dénomination Commune Internationale : les génériquesProduits disponibles
Dropéridol
Droleptan
Alizapride
Plitican
Halopéridol
Haldol




Les prokinétiques
Mode d'action
  • Augmente la pression de repos du sphincter inférieur de l'oesophage, ainsi que l'amplitude des contractions oesophagiennes.
  • Augmente la motricité antro-pyloro-duodénale entraînant une accélération de la vidange gastrique.
  • Stimule la motricité gastro-intestinale.
  • Augmentation des mouvements de propulsion dans le grêle entraînant une augmentation de la vitesse de transit.
Indications
  • Traitement symptomatique des nausées et des vomissements.
  • Reflux gastro-œsophagien.
  • Dyspepsie.
Contre-indications
  • Allergie connue.
  • Obstruction ou perforation digestive.
  • Hémorragie.
  • Antécédents de dyskinésies aux neuroleptiques.
Effets secondaires
  • Syndromes parkinsoniens.
  • Sécheresse buccale.
  • Somnolence.
  • Diarrhée.
Surveillance
  • Surveillance des effets secondaires.
Conseil
  • La prise du traitement doit se faire en dehors des repas.

Les antagonistes des récepteurs 5-HT3 de la sérotonine
Indications
  • Nausées et vomissements induits par la chimiothérapie anti-cancéreuse.
  • Nausées et vomissements post-opératoires.
Contre-indication
  • Allergie connue.
Effets secondaires
  • Céphalées.
  • Bouffées de chaleur.
  • Constipation.
Surveillance
  • Surveillance des effets secondaires.

Les neuroleptiques à visée antiémétique
Indication
  • Nausées et vomissements post-opératoires et induits par les morphiniques.
Contre-indications
  • Allergie connue.
  • Etats comateux.
  • Bradycardie < 55/min
Effets secondaires
  • Sédation.
  • Hypotension artérielle.
  • Troubles du rythme ventriculaire.
  • Dyskinésie, syndrome parkinsonien.
  • Autres effets secondaires des neuroleptiques.
Surveillance
  • Surveillance des effets secondaires







Les antidiarrhéiques

Les antidiarrhéiques
Tableau des antidiarrhéiques

Ralentisseurs du transit intestinal
Antisécrétoires intestinaux
Produits d'origine microbienne
Argiles



Les antidiarrhéiques
Les ralentisseurs du transit intestinal
Dénomination Commune Internationale : les génériquesProduits disponibles
Lopéramide
AltocelImossel
ArestalNabutil
Imodium
Atropine + diphénoxylate
Diarsed
Les antisécrétoires intestinaux
Dénomination Commune Internationale : les génériquesProduits disponibles
Racécadotril
Tiorfan
Les produits d'origine microbienne
Dénomination Commune Internationale : les génériquesProduits disponibles
Ultra-levureBacilor
Les argiles
Dénomination Commune Internationale : les génériquesProduits disponibles
Diosmectite
Smecta
Attapulgite
Actapulgite




Les ralentisseurs du transit intestinal
Mode d'action
    Diminution de la motilité et des sécrétions intestinales.
Indication
  • Traitement symptomatique des diarrhées.
Contre-indications
  • Allergie connue.
  • Rectocolites hémorragiques, colite pseudo-membraneuse post-antibiotique.
Effets secondaires
  • Constipation à fortes doses.
  • Pour le Diarsed® : bouche sèche, nausées, vomissements, céphalées, somnolence, prurit, urticaire.
Surveillances
  • Diminution de la fréquence et consistance plus dure des selles : efficacité du traitement.
  • Surveillance de l'apparition des effets secondaires.
Conseils
  • La réhydratation est ce qui représente l'essentiel du traitement de la diarrhée.
  • Régime alimentaire sans résidus.

Les antisécrétoires intestinaux
Mode d'action
    Inhibition des sécrétions d'eau et d'électrolytes.
Indication
  • Traitement symptomatique des diarrhées.
Contre-indication
  • Allergie connue.
Effets secondaire
  • Somnolence.
Surveillances
  • Diminution de la fréquence et consistance plus dure des selles : efficacité du traitement.
  • Surveillance de l'apparition des effets secondaires.
Conseils
  • La réhydratation est ce qui représente l'essentiel du traitement de la diarrhée.
  • Régime alimentaire sans résidus.

Les produits d'origine microbienne
Indications
  • Traitement symptomatique des diarrhées.
  • Prévention des diarrhées induites par les antibiotiques.
Contre-indication
  • Allergie connue.
Surveillances
  • Diminution de la fréquence et consistance plus dure des selles : efficacité du traitement.
  • Surveillance de l'apparition des effets secondaires.
Conseils
  • La réhydratation est ce qui représente l'essentiel du traitement de la diarrhée.
  • Régime alimentaire sans résidus.

Les argiles
Indication
  • Traitement symptomatique des diarrhées.
Contre-indication
  • Allergie connue.
Surveillances
  • Diminution de la fréquence et consistance plus dure des selles : efficacité du traitement.
  • Surveillance de l'apparition des effets secondaires.
Conseils
  • La réhydratation est ce qui représente l'essentiel du traitement de la diarrhée.
  • Régime alimentaire sans résidus.

Les antidiabétiques oraux

Les antidiabétiques oraux
Tableau des antidiabétiques oraux
Définition

Biguanides
Sulfamides hypoglycémiants
Inhibiteurs des alpha-glucosidases
Répaglinide



Les antidiabétiques oraux
Les biguanides
Dénomination Commune Internationale : les génériquesProduits disponibles
Metformine
GlucophageStagid
Les sulfamides hypoglycémiants
Dénomination Commune Internationale : les génériquesProduits disponibles
Glibenclamide
Daonil
Gliclazide
Diamicron
Glimépiride
Amarel
Les inhibiteurs des alpha-glucosidases
Dénomination Commune Internationale : les génériquesProduits disponibles
Acarbose
Glucor
Miglitol
Diastabol
La répaglinide
Dénomination Commune Internationale : les génériquesProduits disponibles
Répaglinide
Novornom




Définition
    Le traitement antidiabétique oral est le complément d'un régime alimentaire et d'une activité physique régulière qui sont nécessaires pour contrôler la glycémie et pour perdre du poids.

Les biguanides
Mode d'action
    Normoglycémiant plutôt qu'hypoglycémiant, ils diminuent la production hépatique du glucose afin de faliciter l'utilisation périphérique du glucose :
  • Inhibe la néoglucogénèse hépatique et rénale, entraînant une hyperlactatémie modeste.
  • Inhibe la glycolyse aérobie, entraînant une stimulation de la glycolyse anaérobie.
  • Réduit la résorption intestinale du glucose, du galactose, des acides aminés.
Indications
  • Diabète de type 2 (non insulinodépendant) non équilibré par un régime alimentaire bien conduit.
  • Diabète de type 1 (insulinodépendant) en complément de l'insuline : en présence d'insuline, les biguanides augmentent l'utilisation périphérique du glucose par action au niveau de la membrane cellulaire.
  • Potentialiser l'action de l'insuline et des sulfamides hypoglycémiants
Contre-indications
  • Déshydratation.
  • Insuffisance rénale, hépatique, cardiaque ou respiratoire.
  • Infarctus du myocarde récent.
  • Alcoolisme chronique.
  • Deux jours avant et après une anesthésie générale.
Effets secondaires
  • Troubles digestifs : anorexie, nausées, vomissements, douleurs abdominales, diarrhées.
  • Acidose lactique : en cas de non respect des contre-indications.
Surveillances
  • Glycémie capillaire avant chaque repas.
  • Surveillance des effets secondaires.
Conseil
  • Prise du traitement au cours du repas pour prévenir les troubles digestifs.

Les sulfamides hypoglycémiants
Mode d'action
    Augmentent la sécrétion d'insuline par les cellules β des îlots de Langerhans du pancréas et inhibent la sécrétion de glucagon.
Indication
  • Diabète de type 2 (non insulinodépendant) non équilibré par un régime alimentaire bien conduit.
Contre-indications
  • Personne de plus de 65 ans.
  • Insuffisance rénale, hépatique.
  • Alcoolisme chronique.
Effets secondaires
  • Hypoglycémies favorisées par une activité physique irrégulière, une alimentation déséquilibrée ou insuffisante, une insuffisance rénale ou hépatique.
  • Troubles digestifs, hépatite avec ictère, éruptions cutanées, toxicité sanguine (anémie, thrombopénie, leucopénie).
Surveillances
  • Glycémie capillaire avant chaque repas.
  • Surveillance des effets secondaires.
  • Bilan initial des fonctions rénales et hépatique, puis surveillance régulière.
Conseil
  • Respecter la posologie : certains produits ont une durée de vie d'action très longue, jusqu'à 60 heures, il y a donc un risque d'hypoglycémie prolongée.

Les inhibiteurs des alpha-glucosidases
Mode d'action
    Action d'inhibition de l'action des enzymes intestinales (alpha-glucosidases) qui ont pour but d'hydrolyser les polysaccharides : inhibent la résorption digestive des glucides.
Indication
  • Diabète de type 2 (non insulinodépendant) non équilibré par un régime alimentaire bien conduit.
Contre-indications
  • Maladies digestives chroniques.
  • Insuffisance rénale.
Effets secondaires
  • Troubles digestifs : flatulence, diarrhée, nausées, douleurs abdominales.
  • Infection respiratoire.
Surveillances
  • Glycémie capillaire avant chaque repas.
  • Surveillance des effets secondaires.

La répaglinide
Mode d'action
    Stimule la libération d'insuline par les cellules β des îlots de Langerhans du pancréas.
Indication
  • Diabète de type 2 (non insulinodépendant) non équilibré par un régime alimentaire bien conduit.
Contre-indications
  • Insuffisance rénale ou hépatique.
  • Association avec les médicaments inducteurs ou inhibiteurs enzymatiques.
Effets secondaires
  • Hypoglycémies.
  • Troubles digestifs : diarrhée, constipation, nausées, vomissements, douleurs abdominales.
Surveillances
  • Glycémie capillaire avant chaque repas.
  • Surveillance des effets secondaires.
Conseil
  • Ne jamais prendre si un repas est supprimé.

Les antidépresseurs

Les antidépresseurs
Tableau des antidépresseurs
Mode d'action des antidépresseurs

Tricycliques
Inhibiteurs sélectifs de la recapture de la serotonine : ISRS
Inhibiteurs de la monoamine oxydase : IMAO



Les antidépresseurs
Les tricycliques
Dénomination Commune Internationale : les génériquesProduits disponibles
Amitriptyline
Laroxyl
Clomipramine
Anafranil
Les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine : ISRS
Dénomination Commune Internationale : les génériquesProduits disponibles
Citalopram
Séropram
Fluoxétine
Prozac
Paroxétine
Déroxat
Sertraline
Zoloft
Venlafaxine
Effexor
Minalcipren
Ixel
Les inhibiteurs de la monoamine oxydase : IMAO
Dénomination Commune Internationale : les génériquesProduits disponibles
Iproniazide
Marsilid
Moclobémide
Moclamine




Mode d'action des antidépresseurs
    Un état de stress provoque la production d'une hormone surrénalienne : le cortisol ; donc, le taux de glucocorticoïdes sanguin augmente.
    Normalement, il existe un rétro-contrôle négatif de cette hormone : une élévation du taux sanguin de cortisol bloque la production de l'hormone qui stimule la sécrétion des glucocorticoïdes.
    Chez les patients déprimés, cette boucle de rétro-contrôle ne fonctionne plus, d'où une production excessive de cortisol et un taux de glucocorticoïdes sanguin élevé.
    Un taux sanguin élevé de glucocorticoïdes altère plusieurs systèmes de neurotransmetteurs de l'hippocampe (zone du cerveau essentielle à la mémoire et l’apprentissage) : la sérotonine, l'adrénaline, la noradrénaline et la dopamine, tous les quatre impliqués dans la dépression. Ils jouent un rôle dans l'éveil, l'humeur et l'activité motrice.
    Les neurotransmetteurs ne sont donc pas en quantité nécessaire, et certains signaux nerveux ne sont pas acheminés.
    Les antidépresseurs agissent en augmentant le taux de certains neurotransmetteurs dans les synapses, ce qui permet donc le passage des signaux nerveux.

Les tricycliques
Mode d'action
    Les tricycliques agissent principalement en bloquant les pompes à recapture des synapses sérotoninergiques et noradrénergiques.
    Conséquence : davantage de sérotonine ou de noradrénaline de disponible dans la fente synaptique. Comme les personnes dépressives ont souvent un taux anormalement faible de ces substances, les tricycliques compensent et améliorent ainsi l'humeur de la personne.
Indication
  • Episode dépressif.
Contre-indications
  • Allergie connue.
  • Glaucome.
  • Adénome de la prostate.
  • Infarctus du myocarde récent.
  • Association aux IMAO.
Effets secondaires
  • Effets atropiniques :
  • Sécheresse buccale.
  • Constipation.
  • Mydriase avec troubles de l'accomodation.
  • Tachycardie.
  • Rétention urinaire.
  • Effets centraux : insomnie et anxiété ou somnolence avec asthénie : selon le produit : stimulant ou sédatif.
  • Hypotension orthostatique.
  • Troubles du rythme et de la conduction.
  • Prise de poids.
  • Frigidité et impuissance.
Surveillances
  • Surveiller les effets secondaires.
  • Levée d’inhibition : apparaît entre le 6ème et le 12 ème jours du début du traitement. Evaluer le risque suicidaire.
  • La levée d’inhibition est le risque de passage à l’acte suicidaire après une semaine de traitement suite à une brusque inversion de l’humeur. Le patient a encore des symptômes dépressifs mais à retrouver une force physique suffisante pour passer à l’acte
  • Surveiller l'évolution comportementale du patient.
  • Surveiller l'efficacité du traitement.
  • Surveiller le risque d'intoxication pouvant entraîner un décès.

Les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine : ISRS
Mode d'action
    Les inhibiteurs de recapture de la sérotonine (ISRS) diminuent la recapture de la sérotonine dans le neurone pré-synaptique.
    Conséquence : davantage de neurotransmetteurs reste donc dans la fente synaptique plus longtemps, ce qui permet de compenser pour le taux de sérotonine plus bas chez certaines personnes déprimées.
    Les ISRS diffèrent des tricycliques car ils ne bloquent que les pompes à recapture de la sérotonine. Ils affectent toutefois indirectement la noradrénaline, puisque ses niveaux sont intimement liés à ceux de la sérotonine et qu'en élevant le taux de celle-ci, on élève également le taux de celle-là.
Indication
  • Episode dépressif.
Contre-indications
  • Allergie connue.
  • Association aux IMAO.
Effets secondaires
  • Troubles digestifs.
  • Tremblements.
  • Céphalées.
  • Nervosité.
  • Insomnie.
Surveillances
  • Surveiller les effets secondaires.
  • Levée d’inhibition : apparaît entre le 6ème et le 12 ème jours du début du traitement. Evaluer le risque suicidaire.
  • La levée d’inhibition est le risque de passage à l’acte suicidaire après une semaine de traitement suite à une brusque inversion de l’humeur. Le patient a encore des symptômes dépressifs mais à retrouver une force physique suffisante pour passer à l’acte
  • Surveiller l'évolution comportementale du patient.
  • Surveiller l'efficacité du traitement.

Les inhibiteurs de la monoamine oxydase : IMAO
Mode d'action
    Les neurotransmetteurs (dopamine, adrénaline, noradrénaline et sérotonine) sont métabolisés par une enzyme que l'on appelle monoamine oxydase.
    Les inhibiteurs de la monoamine oxydase ou IMAO, vont bloquer cette enzyme, permettant ainsi à une plus grande quantité de sérotonine et de noradrénaline de demeurer disponible.
Indications
  • Episode dépressif.
  • Psychose maniaco-dépressive.
Contre-indications
  • Allergie connue.
  • Hypertension artérielle.
  • Insuffisance cardiaque, hépatique ou rénale.
  • Alcoolisme chronique.
  • Syndrome délirants et maniaques.
Effets secondaires
  • Hypotension orthostatique.
  • Insomnie.
  • Sueurs, vertiges, céphalées.
  • Trouble du rythme cardiaque.
  • Trouble de la mémoire.
  • Toxicité rénale.
  • Les IMAO peuvent réagir avec une substance (la tyramine) présente dans certains aliments et provoquer de l’hypertension artérielle :
  • Aliments interdits :
  • Alcool., chocolat, abats, gibiers, viandes et poissons fumés ou séchés, saucisson, fromage fermenté, banane, figue, avocat, soja.
Surveillances
  • Surveiller les effets secondaires.
  • Levée d’inhibition : apparaît entre le 6ème et le 12 ème jours du début du traitement. Evaluer le risque suicidaire.
  • La levée d’inhibition est le risque de passage à l’acte suicidaire après une semaine de traitement suite à une brusque inversion de l’humeur. Le patient a encore des symptômes dépressifs mais à retrouver une force physique suffisante pour passer à l’acte
  • Surveiller l'évolution comportementale du patient.
  • Surveiller l'efficacité du traitement.

Les anticoagulants

Les anticoagulants
Tableau des anticoagulants

Antivitamines K
Héparine non fractionnée
Héparine de bas poids moléculaire



Les anticoagulants
L'anti-vitamine K : AVK
Dénomination Commune Internationale : les génériquesProduits disponibles
Acécoumarol
Sintrom
Fluindione
Préviscan
L'héparine non fractionnée
Dénomination Commune Internationale : les génériquesProduits disponibles
Héparine calcique
Calciparine
Héparine sodique
Héparine sodique
L'héparine de bas poids moléculaire
Dénomination Commune Internationale : les génériquesProduits disponibles
Enoxaparine
Lovénox
Nadroparine
Fraxiparine




Les antivitamines K : AVK
Mode d'action
    La vitamine K est un facteur indispensable à la synthèse hépatique des 4 facteurs de la coagulation : II, VII, IX, X.
    L'action des antivitamines K est donc d'inhiber  la synthèse de ces facteurs de la coagulation. Elles sont aussi un relais de l'héparine dans les maladies thromboemboliques.
Indications
  • Prévention de la maladie thrombo-embolique
  • Prothèses valvulaires, valvulopathies.
Contre-indications
  • Allergie connue.
  • Toutes lésions susceptibles de saigner, syndromes hémorragiques.
  • Risque hémorragique majoré par les associations : antiagrégant plaquettaire (aspirine), AINS.
Effets secondaires
  • Hémorragie : cérébrale, abdominales, intra-articulaires.
  • Troubles digestifs.
  • Nécrose cutanée, éruptions cutanées allergiques.
Surveillances
  • Surveillance de l'INR :
  • Premier dosage après 24 à 48 heures selon le produit.
  • Dosage tous les 2 jours jusqu'à stabilisation à deux contrôles successifs, puis 1 fois par semaine pendant 15 jours, puis 1 fois par mois.
  • INR = 1  : normal (sans traitement par AVK).
  • INR entre 2 et 3 : dans la plupart des indications au traitement sous AVK.
  • INR entre 3 et 4,5 : en cas d'embolies systémiques récidivantes, prothèses valvulaires mécaniques, après infarctus du myocarde compliqué.
  • INR > 5 : risque hémorragique important.
Utilisation des antivitamines K
  • Relais de l'héparine par les AVK : continuer l'héparine jusqu'à ce que l'INR soit dans la valeur choisie.
  • Arrêt des AVK : progressif sur une période de 2 à 4 semaines.
  • Antidote : vitamine K, PPSB.
Conseils
  • Penser à comprimer le point de ponction veineux pendant 2 à 3 minutes.
  • Pas d'intramusculaire chez ces patients.
  • Ne jamais donner de médicament sans prescription.
Conseils au patient
  • Le patient doit être informé du risque hémorragique : gingivorragie, épistaxis, hématurie, méléna.
  • Prendre le traitement tous les jours à la même heure.
  • Le TP et l'INR doivent être fait tous les mois au même laboratoire.
  • Avoir toujours des médicaments d'avance.
  • En cas d'oubli, ne jamais prendre de double dose.
  • Ne jamais prendre d'aspirine, ni ses dérivés. Cela va potentialiser l'action des anticoagulants, préférer le paracétamol.
  • Il doit savoir réaliser un pansement compressif.
  • Il doit porter sur lui une carte (remise à sa sortie) indiquant qu'il est sous anticoagulants.
  • Il doit éviter de manger des aliments contenant des vitamines k (épinards, chou, persil).
  • Les brocolis .
  • Les choux : chou vert, choux de Bruxelles.
  • La chicorée .
  • Les épinards .
  • La laitue, la scarole, la roquette.
  • Les oignons de printemps .
  • L’huile de colza ou de soja.
  • Il doit informer le personnel de santé et tout nouveau médecin ou le chirurgien qui doit l'opérer.
  • Ne pas prendre de médicaments sans avis médical.
  • Nécessité d'un suivi.

L'héparine non fractionnée
Mode d'action
    Action anticoagulante par ralliement à l'antithrombine III et potentialisation de cet inhibiteurs de la coagulation.
    Inhibition de la transformation de la prothrombine en thrombine. Cette action inhibe la transformation du fibrinogène en fibrine.
    Le facteur IV plaquettaire inactive l'héparine, ce qui explique l'efficacité variable de celle-ci en fonction du nombre de plaquettes.
Indications
  • Prévention et traitement des thromboses veineuses, des embolies pulmonaires.
  • Phase aiguë de l'infarctus du myocarde, angor instable.
  • Occlusions artérielles aiguës des membres.
  • Coagulation intra-vasculaire disséminée.
Contre-indications
  • Allergie connue.
  • Toutes lésions susceptibles de saigner, syndromes hémorragiques ou tendances hémorragiques.
  • Hypertension artérielle.
  • Endocardite infectieuse (sauf sur prothèse mécanique).
  • Gestes invasif à risque hémorragique : injections intramusculaires, ponctions intra-articulaires ou intra-artérielles.
  • Trouble de l'hémostase.
Effets secondaires
  • Hémorragie : gingivorragie, épistaxis, hématurie, méléna, autres.
  • Thrombopénies.
  • Nécrose cutanée au point d'injection.
  • Eruptions cutanées allergiques.
Surveillances
  • Surveillance du temps de céphaline activé : TCA :
  • Premier dosage :
  • Perfusion intraveineuse : 4 heures après le début, jusqu'à obtention de valeurs satisfaisantes, puis 1 fois par jour.
  • Injection sous-cutanée : 4 à 6 heures près le début, jusqu'à obtention de valeurs satisfaisantes, puis 1 fois par jour.
  • TCA entre 24 – 41 secondes : normal (le temps du témoin peut varier en fonction des laboratoires).
  • TCA 1,5 à 3 fois le temps du témoin : bon équilibre de l'hémostase.
  • TCA allongé : risque hémorragique important.
  • Surveillance des plaquettes :
  • Contrôle des plaquettes tous les jours.
  • 200 000 à 400 000 / mm3 : normal.
  • Héparinémie :
  • Permet la surveillance de la zone d'efficacité de l'héparine dans un but curatif.
  • 0,2 à 0,5 UI /ml.
Utilisation de l'héparine non fractionnée
  • Héparine calcique
  • Préventif : 150 UI/kg en 2-3 injections sous-cutanées.
  • Curatif : 200 UI/kg en sous-cutanée puis 500 UI/kg par jour en 2 à 3 injections sous-cutanées.
  • Héparine sodique
  • Curatif : 50-100 UI/kg en bolus intraveineux puis 400-600 UI/kg par jour perfusion intraveineuse.

L'héparine de bas poids moléculaire
Mode d'action
    Inactivation du facteur Xa : action antithrombotique anti-Xa.
Indications
  • Traitement préventif de la maladie veineuse thrombo-embolique.
  • Traitement curatif des thromboses veineuse profonde.
  • Angor instable.
  • Prévention de la coagulation dans le circulation extra-corporelle lors d'épuration extra-rénale (hémodialyse).
  • Toutes lésions susceptibles de saigner, syndromes hémorragiques ou tendances hémorragiques.
  • Gestes invasif à risque hémorragique : injections intramusculaires, ponctions intra-articulaires
Contre-indications
  • Allergie connue.
  • Antécédents de thrombopénie induite par l'héparine.
  • Toutes lésions susceptibles de saigner, syndromes hémorragiques ou tendances hémorragiques.
  • Gestes invasif à risque hémorragique : injections intramusculaires, ponctions intra-articulaires ou intra-artérielles.
Effets secondaires
  • Thrombopénies.
  • Hémorragie légère.
  • Hématome au point d'injection.
Surveillances
  • Traitement préventif :
  • Contrôle des plaquettes régulière.
  • 200 000 à 400 000 / mm3 : normal.
  • Dosage de l'activité anti-Xa : au 2ème jour, 4 à 6 heures après l'injection.
  • 0,1 à 0,5 unité anti-Xa/ml.
  • Traitement curatif :
  • Contrôle des plaquettes deux fois par semaine.
  • 200 000 à 400 000 / mm3 : normal.
  • Dosage de l'activité anti-Xa : au 2ème jour, 4 à 6 heures après l'injection.
  • 0,5 à 1 unité anti-Xa/ml.
Utilisation de l'héparine de bas poids moléculaire
  • Enoxaparine
  • Préventif : 2 000 (risque moyen) à 4 000 UI/j en injection sous-cutanée (risque élevée).
  • Curatif : 100 UI/kg x 2 fois/24 h en injection sous-cutanée.
  • Nadroparine
  • Préventif : 2850 UI/j (risque moyen) à 38 UI/kg/j x 3 jours en injection sous-cutanée (risque élevée).
  • Curatif : 85 UI/kg x 2 fois/24 h en injection sous-cutanée.